Les sommes donnent le vertige. Les enquêteurs de l'Office central pour la répression de la traite des êtres humains (OCRTEH) viennent de mettre un terme aux juteuses activités d'un réseau de blanchiment d'argent lié au proxénétisme au sein de la communauté nigériane. Selon nos informations, neuf personnes, soupçonnées d'avoir collecté mais également transporté des dizaines de millions d'euros entre la France et le Nigeria, ont été interpellées ce samedi 29 septembre et ce lundi 1er octobre à Paris et en province.
L'enquête menée par les policiers de l'OCRTEH, sous l'égide d'un juge d'instruction de la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Paris, a permis de mettre au jour les circuits de collecte et de blanchiment mis en place pour le compte de deux organisations criminelles nigérianes, baptisées « Black Axe » et « Suprême Eiye Confraternity (SEC) ». « C'est la première fois en France et en Europe que nous parvenons à démanteler un réseau de blanchiment lié à la prostitution au sein de la communauté nigériane, se félicite Jean-Marc Droguet, commissaire divisionnaire et chef de l'OCRTEH. On estime qu'entre 30 et 50 millions d'euros ont transité par ce réseau au cours de ces trois dernières années. »
Queen O.
Toujours selon nos informations, un salon de coiffure, implanté dans le 18e arrondissement de Paris, servait de lieu de dépôt des...
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer